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« Pourquoi Jean, 55 ans, a vendu sa maison avant la retraite »
Article publié le 31.01.2025
Par Paul Ansermet
Jean a toujours été propriétaire. À 55 ans, il était installé depuis plus de vingt ans dans une maison qui avait vu grandir mes enfants. Une grande maison avec jardin, située dans un quartier résidentiel agréable. Mais au fil des années, il s’est rendu compte que cet espace, qui avait autrefois été synonyme de bonheur familial, devenait plus une contrainte qu’un avantage.

Jean, heureux d’avoir revendu sa maison
1. Quelle était ma situation ?
D’un côté, l’entretien de la maison et du jardin devenait de plus en plus lourd. Tondre la pelouse, réparer les petites pannes, entretenir les façades… Tout cela demandait du temps, de l’énergie et un budget conséquent. De l’autre, mes enfants étaient devenus adultes et avaient quitté le nid. Je me retrouvais avec des pièces inutilisées et un espace bien trop grand pour mon quotidien.
Je savais qu’à un moment ou un autre, j’allais devoir prendre une décision. J’ai finalement réalisé que vendre maintenant me permettrait d’anticiper la suite avec plus de sérénité, sans attendre d’être contraint par l’âge ou des soucis de santé.
2. Comment s’est passée la transaction ?
Vendre une maison dans laquelle on a vécu aussi longtemps n’est pas une démarche anodine. J’avais besoin d’être accompagné pour que tout se passe en douceur. J’ai donc fait appel à un expert immobilier pour m’aider à évaluer mon bien, définir une stratégie de vente et trouver les bons acquéreurs.
Les visites se sont enchaînées rapidement. Il y avait une vraie demande pour des maisons comme la mienne, notamment grâce à la taille du terrain qui permet de construire un petit immeuble. En quelques semaines, le courtier m’a transmis plusieurs offres intéressantes. J’ai choisi une offre qui me permettait de vendre dans 24 mois, le temps de trouver mon futur appartement.
Le processus de vente s’est déroulé sans encombre, et j’ai pu organiser mon déménagement en toute sérénité.
3. Mes bénéfices
Le premier bénéfice, et pas des moindres, a été financier. En vendant ma maison avant la retraite, j’ai pu récupérer un capital conséquent, que j’ai investi dans un logement plus adapté et sécurisé mon avenir.
J’ai opté pour un appartement moderne, bien situé, plus facile à entretenir et moins coûteux en charges. Cela m’a permis d’alléger mon budget mensuel tout en conservant un confort de vie optimal.
Ensuite, j’ai gagné en qualité de vie. Plus de jardin à entretenir, plus de réparations à prévoir, plus de pièces inutiles à nettoyer. Je me suis libéré d’un poids mental et logistique, et cela a eu un impact direct sur mon bien-être.
Enfin, cette vente m’a permis d’anticiper ma retraite en toute sérénité. Je ne voulais pas attendre d’être dans une situation où la vente aurait été une nécessité plutôt qu’un choix. Aujourd’hui, je suis libre de profiter de mon temps, de voyager, de me consacrer à mes passions sans avoir à me soucier d’une maison trop grande pour moi.
Si je devais donner un conseil, ce serait celui-ci : ne tardez pas à envisager la vente si votre maison devient une charge. L’anticipation permet de vendre dans de bonnes conditions et de choisir ce qui est vraiment adapté à votre avenir.